Vous possédez une œuvre ou un objet d’art de la Chine et vous souhaitez une estimation ? Nos commissaires-priseurs et experts spécialisés en Arts asiatiques vous délivrent une estimation gratuite de vos objets d’art de la Chine et vous accompagnent pour les vendre aux enchères.
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L’art chinois se distingue par sa profondeur historique et son esthétique raffinée. Des céramiques délicates aux peintures évocatrices, chaque pièce est une représentation de la culture et des traditions millénaires de la Chine. Les experts en art proposent des services d’estimation gratuite pour aider les collectionneurs et amateurs à comprendre la valeur de leurs œuvres. Ce processus d’estimation est essentiel, que ce soit pour vendre, assurer ou simplement apprécier une pièce d’art.
Voici un aperçu des prix estimés pour différentes catégories d’œuvres d’art chinois, basé sur des résultats d’enchères récentes :
Type d’œuvre | Fourchette de prix courants | Fourchette de prix moyenne | Fourchette de prix exceptionnelle |
Céramiques « famille rose » | 10 000 € – 50 000 € | 50 000 € – 200 000 € | 200 000 € et plus |
Porcelaine bleue et blanche | 5 000 € – 10 000 € | 10 000 € – 50 000 € | 50 000 € – 300 000 € |
Sculptures en jade | 50 000 € – 100 000 € | 100 000 € – 500 000 € | 500 000 € et plus |
Mobilier en zitan | 50 000 € – 150 000 € | 150 000 € – 500 000 € | 500 000 € et plus |
Estampes et peintures | 1 000 € – 5 000 € | 5 000 € – 50 000 € | 50 000 € et plus |
Pour évaluer une œuvre d’art chinoise, plusieurs critères doivent être pris en compte :
La datation est un des aspects les plus importants dans l’évaluation d’une œuvre d’art. Les œuvres anciennes, notamment celles des dynasties Ming (1368-1644) et Qing (1644-1912), sont particulièrement prisées pour leur rareté.
A titre d’exemple pour la céramique Ming, un vase en porcelaine bleu et blanc de la dynastie Ming, datant du XVe siècle, s’est vendu pour environ 28 millions d’euros établissant un record mondial pour une céramique. En revanche, une peintured’un artiste contemporain chinois peut atteindre quelques milliers d’euros. Par exemple, une toile de l’artiste chinois Liu Xiaodong a été vendue pour environ 150 000 euros lors d’une vente récente.
Le type d’œuvre a un impact majeur sur sa valeur. Les œuvres destinées à la cour impériale atteignent généralement des prix plus élevés que celles produites pour le marché international.
Par exemple, une porcelaine de la dynastie Qing destinée à l’empereur Qianlong a été vendue pour 10 millions d’euros lors d’une vente aux enchères. Cette pièce était particulièrement prisée en raison de son lien direct avec la cour. À l’inverse, une pièce de porcelaine bleue et blanche produite pour le marché européen, bien que de bonne qualité, peut être évaluée entre 20 000 et 50 000 euros, ce qui est bien inférieur à une pièce de la cour.
L’historique de propriété d’une œuvre peut multiplier sa valeur. Une pièce ayant appartenu à un collectionneur renommé ou à une institution peut atteindre des prix vertigineux. Un vase de la dynastie Qing, ayant appartenu à la collection d’un noble chinois a atteint 5 millions d’euros en raison de son historique documenté et de sa rareté. Toutefois, un vase similaire sans provenance ou documentation peut être évalué à seulement 100 000 euros, car l’absence de contexte historique réduit considérablement son attrait.
Les signatures et les sceaux jouent un rôle crucial pour établir l’estimation d’une œuvre, les marques impériales peuvent grandement augmenter la valeur d’un objet d’art provenant de Chine.
A titre illustratif, un vase en porcelaine de la dynastie Qing portant le sceau de l’empereur Qianlong s’est vendu pour 20 millions d’euros lors d’une vente aux enchères à Hong Kong. Ce sceau a confirmé son authenticité et son importance historique. À l’inverse, un vase sans aucune marque identifiable pourrait n’atteindre que 10 000 euros, car son authenticité reste douteuse.
La qualité des techniques utilisées et des matériaux employés est essentielle. Les œuvres exécutées avec un haut niveau de compétence et des matériaux de premier choix atteignent souvent des prix plus élevés.
L’état de conservation influence directement l’estimation de votre objet d’art de la Chine. Les pièces en excellent état se vendent à des prix beaucoup plus élevés.
Un vase en porcelaine de la dynastie Ming, en excellent état, se voit adjugé pour 1 million d’euros en 2015. L’intégrité de l’œuvre a été un facteur clé de son évaluation. Cependant, un vase similaire avec des fissures ou des restaurations visibles n’a été évalué qu’à 100 000 euros, soulignant l’impact significatif de l’état de conservation.
La renommée de l’artiste a un impact considérable sur la valeur de l’œuvre. Les œuvres d’artistes célèbres peuvent se vendre à des hauts prix. Une peinture de Xu Beihong, représentant un cheval, se voit adjugé pour environ 9,3 millions de dollars en 2016. Son statut d’artiste emblématique du XXe siècle a grandement contribué à la valeur de la pièce. À l’opposé, une œuvre d’un artiste moins connu peut ne pas dépasser 5 000 euros, même si la qualité de l’œuvre est bonne.
Connue pour ses bronzes rituels, la dynastie Shang a produit des vases et chaudrons ornés de motifs complexes, souvent dédiés à des ancêtres. Un chaudron rituel (ding) a été vendu pour 2,375 millions d’euros, illustrant l’excellence artisanale de l’époque.
Cette période a vu l’essor de l’art du jade et des objets en terre cuite, souvent associés à la royauté. Un pendentif en jade a atteint 300 000 euros, tandis que des figurines en terre cuite ont également été très prisées.
Réputée pour ses céramiques et sculptures en terre cuite, la dynastie Han a produit de nombreux objets funéraires. Une figurine de cavalier s’est vendue pour 350 000 euros, témoignant de l’intérêt pour l’art funéraire.
Marquée par la construction de la célèbre armée de terre cuite du premier empereur Qin Shi Huang. Cette dynastie est courte mais influente dans la standardisation et l’unification des styles et des techniques.
Considérée comme un sommet artistique, la période Tang a vu fleurir les sculptures bouddhistes et les céramiques multicolores. Une sculpture bouddhiste se voit adjugée pour 1,41 million d’euros.
Innovante en matière de céramique, la dynastie Song est également reconnue pour ses peintures. Un plat en porcelaine noire peut se vendre pour 1 million d’euros, tandis qu’une peinture de paysage atteint 2 millions de dollars.
Sous l’influence des Mongols, les arts chinois connaissent de nouveaux styles et influences. La porcelaine bleue et blanche, qui deviendra célèbre dans le monde entier, apparaît et gagne en popularité.
La perfection des céramiques bleu et blanc caractérise cette période. Un vase Ming s’est vendu pour 6 millions d’euros, mettant en lumière la valeur des œuvres de cette époque.
Marquée par une fusion de techniques anciennes et nouvelles, la dynastie Qing a produit des céramiques « famille rose » et des objets en jade prisés. Une porcelaine « famille rose » s’est vendue pour 5 millions d’euros, illustrant la richesse artistique de la période
Spécialiste Arts du VIETNAM et de la CHINE
Expert JAPON
Expert ASIE
Pour authentifier un objet d’art chinois, il faut faire attention au type d’oeuvre, à la provenance ainsi qu’à la signature de l’artiste/
Il s’agit des objets du XVIIIème-XIXème notamment ceux en porcelaine bleu blanc, en émaux cloisonné ou les objets en titan.
Des photos de votre œuvre, deux ou trois mots de description et le tour est joué !
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Nos commissaires-priseurs sont les Sherlock Holmes du marché de l’art.