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Plusieurs types de laques existent, chacune avec ses caractéristiques et ses estimations. Plusieurs d’entre elles sont souvent liées à un pays en particulier.
La laque sculptée est l’une des formes les plus raffinées et emblématiques de la laque chinoise. Plusieurs couches sont appliquées (jusqu’à 30 ou 40) et poncées, l’ensemble est ensuite sculpté révélant les couches inférieures.
Par exemple, une boîte rectangulaire de l’époque Jiaqing a obtenu 50 000 euros. Son prix se justifie par le décor exceptionnel de Baizi tu (Cent Garçons), son ancienneté et son état de conservation. A contrario, une bonbonnière en laque cinabre sculpté obtient 80 euros lors d’une vente.
Ces objets, lorsqu’ils sont anciens ou signés, sont très prisés non seulement pour leur beauté mais aussi pour leur symbolisme, en particulier dans la culture chinoise.
Cette technique consiste à découper la nacre en formes délicates qui sont ensuite intégrées dans la laque pour créer des motifs complexes, souvent inspirés de la nature, comme des fleurs ou des paysages. Par exemple, une boîte incrustée de nacre de la dynastie Ming, ornée de motifs floraux détaillés, peut valoir entre 15 000 et 20 000 euros.
Le makie est une technique japonaise où de la poudre d’or ou d’argent est appliquée sur une laque encore humide pour créer des motifs. Cette technique s’utilise pour des objets de luxe, allant des boîtes à thé aux plateaux.
Un coffret exceptionnel, ayant appartenu à une collection privée, a récemment été vendu pour 35 000 euros chez Bonhams, mettant en valeur l’artisanat et l’esthétique japonaise. Autre exemple, un écritoire en laque nashiji décoré en hira makie et taka makie, datant de l’époque Edo, a été estimé entre 12 000 et 15 000 euros.
Le kintsugi est une pratique artistique qui utilise de la laque mélangée à de la poudre d’or pour réparer des objets brisés, transformant ainsi les imperfections en œuvres d’art. Cet art s’utilise par les maîtres du thé japonais depuis le XVème siècle.
Par exemple, un vase en porcelaine du 17e siècle, réparé avec soin en utilisant cette technique, se voit adjugé aux enchères pour 8 500 euros.
La technique son mài s’utilise au Vietnam par des artistes modernes et contemporaines. La laque se combine alors avec de la nacre, des pigments, … Un tableau contemporain en laque son mài peut atteindre des prix aux enchères allant jusqu’à 700 000 euros. Un panneau de Tran Phuc Duyen a ainsi obtenu 377 000 euros chez Millon.
La laque coréenne, surtout pendant la dynastie Joseon (1392-1910), est célèbre pour ses motifs floraux complexes et l’utilisation de la nacre. Les objets de cette époque ont des motifs délicats et raffinés.
Un coffret de la dynastie Joseon a atteint 12 500 euros, attirant des collectionneurs en raison de son excellent état et la qualité de son travail.
Aujourd’hui, ce sont les oeuvres vietnamiennes d’artiste de l’école de Hanoï qui sont actuellement les plus chères. D’une façon générale, les oeuvres rares et en bel état ont vu leur côté augmenter ces dernières années. Les oeuvres de qualité moyenne à basse voient leur prix diminuer.
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Oui, bien sûr, le prix des laques est différents selon la technique employée et donc souvent selon l’origine géographique.
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Il faut séparer le meuble ancien qui peut obtenir des prix importants, c’est par exemple le cas d’une armoire du XVIIIème siècle vendue 34 000 euros chez Millon, du meuble moderne. Le meuble moderne, table, cabinet, … créé au début du XXème siècle, se vend aujourd’hui une centaine d’euros seulement. Attention, si votre meuble est signée ou d’une qualité exceptionnelle, l’estimation est revue à la hausse.
Les laques ont eu un grand succès au début du XXème siècle et il s’en trouve encore dans beaucoup d’appartements et maison. En raison des écarts de prix existants, de 100 euros à 900 000 euros, mieux vaut éviter les erreurs et demander un avis d’expert.
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